Les récifs coraliens

Mer Rouge, proche Marsa Alam
Mer Rouge, proche Marsa Alam

Les récifs coraliens abritent 1 million d’espèces vivantes interdépendantes végétales ou animales qui sans lui ne pourraient survivre. Maillon essentiel de la chaîne alimentaire, il est indispensable à la vie sous-marine.

 

Les récifs coralliens ne couvrent que 0.2% du fond des océans mais cet écosystème rassemble près de 25% des espèces marines. Près de 5 000 espèces de poissons y ont été identifiées, avec plus de 2 500 espèces de coraux. De ceux-ci plus de 1 000 espèces participent à la construction des récifs. L'élément qui constitue le sable, les coquillages et les coraux : le carbonate de calcium, maintient l'équilibre du PH des océans qui, lui, maintient la vie sur Terre.

 

 

10 % des récifs coralliens de la Planète sont morts.
30 % d’entre eux sont d’ores et déjà condamnés.
60 % sont menacés de disparaître dans les années à venir

Répartition géographique des coraux scléractiniaires
Répartition géographique des coraux scléractiniaires
Mer Rouge, proche Marsa Alam
Mer Rouge, proche Marsa Alam

Facteurs physio-chimiques

Plusieurs facteurs sont nécessaires au développement des récifs :

  • la température, avec un minimum de 18o C et un maximum de 25 à 29 o C;

  • la profondeur, qui est dictée par la quantité de lumière requise par la photosynthèse de la Zooxanthelle (algue qui vit en symbiose avec le corail et qui est sa principale source d'alimentation) et pour la calcification. Cette dernière est 14 fois plus importante la journée que la nuit et elle est réduite de 50 % lors de journées nuageuses;

  • les vagues, dont il faut un minimum pour qu'il y ait un apport nutritif mais sans excès car celles-ci peuvent casser le récif.

  • eaux claires, faibles sédimenattions car si zones de fortes turbidités comme l'embouchure de fleuve l'hypersédimentation étoufe les colonies (ex : delta du Nil, amazone, etc.)
  • un substrat solide, qui doit tout au moins être fixe pour permettre la formation et le développement du corail;

  • la salinité de l'ordre de 35/1000 car le corail à une faible tolérance

  • la pollution, qui doit être au niveau de traces, car le corail n'a qu'une très faible tolérance à celle-ci. Les nitrates par exemple qui sont produits par les bactéries qui décomposent les matières organiques. Un taux de 20 ppm est fatal pour la plupart des coraux mais les poissons peuvent supporter plus de 50 à 100 ppm.

acanthaster "Acanthaster planci", Sud Mer Rouge
acanthaster "Acanthaster planci", Sud Mer Rouge

Cette espèce carnassière vit dans les écosystèmes coralliens de la zone tropicale du bassin Indo-Pacifique ; elle se nourrit presque exclusivement de corail. De dimensions imposantes, de couleurs et de morphologie variables, elle est dotée de piquants dont le venin, qui provoque la nécrose des tissus, est toxique pour un grand nombre d’espèces, l’homme y compris, ce qui lui fait craindre peu de prédateurs. Sa capacité de reproduction est très importante, les femelles pouvant produire plusieurs dizaines de millions d’œufs par saison. Les larves, planctoniques, sont particulièrement mobiles, et peuvent dériver sur des centaines de kilomètres.

L’acanthaster est ainsi connue pour être localement une espèce invasive à fort potentiel de destruction sur les récifs coralliens, dont elle consomme les polypes en grande quantité, et elle a fait l’objet de tentatives d’éradication dans certaines régions du monde telles que le Japon ou l’Australie. Les facteurs à l’origine de ces invasions sporadiques des récifs par cette étoile de mer sont encore à l’étude en 2012.

Source Wikipedia

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